Les tanneries et mégisseries en France doivent être classées selon la réglementation relative à la protection de l'environnement (ICPE). De ce fait, elles sont tenues de surveiller leurs rejets d'eau, de solvants et de déchets solides.
Le laboratoire d'analyses environnementales de CTC est accrédité COFRAC et agréé par le ministère de l'environnement et de la santé.
Nos experts sont à votre disposition pour effectuer le suivi de vos installations dans le respect des exigences des différentes réglementations et normes en vigueur.
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Nos prestations d'analyses d'eaux en tannerie
CTC est à votre disposition pour vous aider dans la mise en place, le prélèvement et la mesure de vos points de rejet.
Au-delà des prestations de prélèvement et analyses, CTC est aussi le partenaire idéal pour vous assister sur l'analyse de vos problématiques environnementales, faire avec vous un point de situation et vous aider à mettre en œuvre des solutions pour minimiser vos impacts sur l'environnement.
Rejets et contrôles : l'expérience CTC
Quels sont les rejets en tannerie ?
Les impacts environnementaux sont liés aux rejets liquides, solides et gazeux, ainsi qu'à l'utilisation de matières premières telles que les peaux brutes, l'énergie, les produits chimiques et l'eau.
Les rejets dans le système des eaux usées proviennent principalement des opérations humides associées au travail de rivière, au tannage et au corroyage. En ce qui concerne les rejets atmosphériques, ils résultent essentiellement des procédés de finissage à sec, bien que des émissions gazeuses puissent également émaner des systèmes de production de chaleur.
Les déchets solides générés par le processus proviennent surtout de l'écharnage, du refendage et du dérayage. De plus, les boues d'épuration issues du traitement des effluents peuvent constituer une autre source de déchets solides, notamment lorsque ce traitement est effectué sur place. Toutefois, certains de ces déchets peuvent être considérés comme des sous-produits, car ils peuvent être revendus comme matières premières à d'autres secteurs d'activité.
Que trouve-t-on dans l'eau ?
La fabrication d’un cuir à partir d’une peau brute implique un traitement à travers plusieurs bains contenant des compositions chimiques variées. Ce processus a pour but, dans un premier temps, d'éliminer les éléments superflus, puis d'attribuer au cuir ses propriétés distinctives telles que l'imputrescibilité, la souplesse et la couleur.
La pollution générée est donc induite à la fois par la peau elle-même et par les réactifs incomplètement absorbés. Les effluents de tannerie comportent généralement une charge dite organique (lié majoritairement aux étapes de rivière), ainsi qu'une charge minérale, associée aux phases de tannage et de retannage utilisant du sulfate de chrome comme agent tannant.
Quelles analyses pour une tannerie mégisserie ?
Le cadre réglementaire associé à l’activité de tannerie mégisserie est celui des installations classées pour la protection de l’environnement, et plus particulièrement celui de la rubrique n°2350.
La surveillance de la qualité des rejets aqueux est une thématique essentielle pour cette activité. Les paramètres de pollutions faisant l’objet de surveillance sont formalisés dans les arrêtés préfectoraux d’autorisation des entreprises, en se basant sur les prescriptions de l’arrêté ministériel du 02 février 1998. Par ailleurs, la majorité des installations existantes, disposant ou non de système in situ de prétraitement des effluents, sont reliées au réseau municipal de collecte d’eaux usées. À ce titre, des paramètres de surveillance complémentaires peuvent exister et sont formalisés dans une convention de rejet entre l’entreprise et la ville.
Il n’existe donc pas une liste type de paramètres applicables à surveiller, si ce n’est quelques paramètres les plus communément rencontrés : DBO5, DCO, Matières en suspension, Chrome total, Métaux totaux, pH, Sulfure, Azote global, Phosphore total.
Législation en vigueur
Un arrêté du 23 août 2017 a modifié les prescriptions de l’arrêté ministériel du 2 février 1998, pour prendre en compte le retour d’expérience de la campagne nationale appelée RSDE (recherche de substance dangereuse pour l’environnement), que la France a menée au début des années 2000 pour se mettre en conformité avec la Directive européenne Cadre sur l’eau (2000/60/CE).
Les conséquences de cette modification pour certaines tanneries mégisseries soumises au régime d’autorisation, peuvent se traduire d’une part par l’évolution des modalités de surveillance de leur rejet, et d’autre part sur l’ajout de nouvelles substances à surveiller : par exemple, à partir du 1ᵉʳ janvier 2020, la substance « 4-Chloro-3-méthylphénol » a fait l’objet d’un nouveau seuil réglementaire fixé à 150 µg/litre (si le flux > 5 g/jour).
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